Trottinette électrique : à quel âge peut-on l’assurer ?

En France, l’assurance responsabilité civile devient obligatoire dès lors qu’une trottinette électrique roule sur la voie publique, sans distinction d’âge pour l’utilisateur. Pourtant, la loi interdit l’usage de ces engins aux moins de 12 ans, créant une zone grise pour les familles et les assureurs.

À partir de septembre 2025, un durcissement des règles est annoncé, avec des conditions plus strictes sur l’âge minimum et la souscription d’assurances spécifiques. Les assureurs adaptent déjà leurs offres pour anticiper ce changement, tandis que les utilisateurs doivent composer avec des exigences parfois contradictoires selon leur situation.

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Ce que dit la loi sur l’âge minimum pour conduire une trottinette électrique

Impossible aujourd’hui d’ignorer le sérieux coup de vis réglementaire autour de la trottinette électrique. Le code de la route trace une ligne nette : il faut avoir au moins 12 ans pour avoir le droit de piloter un engin de déplacement personnel motorisé (EDPM) sur la voie publique. Pas d’arrangement possible, même si l’enfant est sous la surveillance directe d’un adulte. L’objectif est limpide : renforcer la sécurité routière et éviter les incidents entre piétons, cyclistes et véhicules motorisés.

Cette règle s’applique à tous les EDPM, depuis la version citadine jusqu’à la trottinette électrique enfant équipée d’un moteur. La circulation sur trottoir ? Interdite. Sur chaussée ou piste cyclable, seule compte la règle de l’âge trottinette électrique. Les contrôles ne manquent pas, et les sanctions peuvent tomber rapidement en cas de non-respect.

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Voici les limites fixées par la réglementation :

  • 12 ans : c’est l’âge minimum pour conduire une trottinette électrique sur la voie publique
  • Les enfants de moins de 12 ans n’ont tout simplement pas le droit d’en utiliser, même accompagnés
  • Il faut respecter la signalisation et les espaces réservés

La réglementation trottinette électrique ne laisse ainsi aucune ambiguïté. Elle s’inscrit dans une démarche de prévention, alors que les véhicules électriques individuels se multiplient dans les villes. Les parents sont donc face à leur responsabilité : s’assurer que leurs enfants ont atteint l’âge légal avant d’envisager un achat ou une utilisation.

À partir de quel âge peut-on souscrire une assurance pour sa trottinette ?

Quand il s’agit d’assurer une trottinette électrique, les compagnies ne font pas dans la demi-mesure. La règle, partout, est claire : la souscription d’une assurance trottinette n’est possible qu’à partir de 12 ans, soit l’âge minimum autorisé pour circuler sur la voie publique. Aucun assureur ne couvrira un enfant plus jeune, quelle que soit la volonté des parents.

Les grands noms du secteur, comme April Moto, Macif ou Luko, appliquent strictement la réglementation : assurer une trottinette électrique ne concerne que les utilisateurs en règle avec la loi. La responsabilité civile figure toujours dans le socle des garanties, protégeant contre les dommages causés à d’autres personnes. Selon le contrat, il est parfois possible d’ajouter des options : vol, dommages matériels, individuelle accident, ou protection juridique.

Pour un mineur, l’accord d’un représentant légal est systématiquement requis. Dans la majorité des cas, une simple assurance habitation familiale ne suffit plus. Il faut vérifier que le contrat mentionne explicitement la couverture d’un engin de déplacement personnel motorisé. Parcourez les conditions, repérez les exclusions, vérifiez les plafonds d’indemnisation et les franchises : certains détails peuvent faire toute la différence en cas de problème.

Un sinistre sans contrat assurance trottinette expose le conducteur et sa famille à des frais lourds, sans compter le risque de poursuites. Dès que l’utilisateur atteint l’âge légal, une couverture adaptée s’impose, c’est la seule manière d’éviter les déconvenues.

Assurance obligatoire : quelles sont les règles à respecter pour les jeunes utilisateurs ?

Le code des assurances ne tolère aucune approximation. Toute personne qui prend le guidon d’une trottinette électrique, mineure ou majeure, doit pouvoir présenter une assurance responsabilité civile en cas de contrôle. Cette garantie vise à couvrir les dommages causés à autrui sur la voie publique. Pour les enfants, l’obligation démarre dès qu’il s’agit d’un modèle motorisé hors du cercle privé.

Les conséquences d’une absence d’assurance trottinette électrique sont sérieuses : une amende pouvant atteindre 3 750 euros, la confiscation possible de l’engin, et des responsabilités financières qui peuvent vite grimper. L’administration ne fait preuve d’aucune indulgence.

Quelques obligations incontournables s’imposent à tous :

  • Le contrat doit couvrir précisément l’EDPM (engin de déplacement personnel motorisé)
  • La garantie responsabilité civile doit mentionner la trottinette de façon claire
  • Les parents doivent examiner les exclusions : certaines assurances habitation ne couvrent que les engins non motorisés

Les compagnies exigent généralement que le souscripteur ait au moins 12 ans, conformément à la loi. Pour les mineurs, la signature du représentant légal est indispensable. Du côté des assureurs, la consigne est claire : la protection de la famille nécessite une déclaration complète et honnête sur l’usage et le type de véhicule.

La prudence est de mise au moment de souscrire. Une simple erreur ou une omission peut suffire à faire tomber la garantie, laissant le conducteur sans recours en cas d’accident. Pour éviter les mauvaises surprises, mieux vaut s’assurer que tout est en ordre avant de mettre une roue sur la route.

enfant assurance

Ce qui va changer avec la nouvelle législation prévue en 2025

Les discussions ont animé l’Assemblée, et le calendrier s’accélère. La réforme à venir sur les trottinettes électriques et les autres engins de déplacement personnel motorisés promet de bouleverser les pratiques. Dès 2025, la loi durcira les conditions de circulation avec un focus sur la sécurité routière et la responsabilisation de tous les conducteurs.

Le premier changement marquant : la vitesse maximale autorisée sera abaissée à 20 km/h en ville, alors qu’elle était jusqu’ici de 25 km/h. En dehors des agglomérations, la circulation des trottinettes électriques sera strictement interdite, sauf sur les pistes cyclables clairement signalées. Les infractions sur les trottoirs seront plus fortement sanctionnées, et les contrôles s’intensifieront.

Autre évolution imposée : le casque deviendra obligatoire pour tous les moins de 18 ans. Par faible visibilité ou le soir, les plus jeunes devront aussi enfiler un gilet rétro-réfléchissant. Les autorités recommandent l’ajout de gants, de genouillères et de coudières, même si ces équipements ne sont pas systématiquement exigés.

Les modèles de véhicules aussi vont devoir évoluer : éclairage à l’avant et à l’arrière, avertisseur sonore efficace, freins performants. Les fabricants de trottinettes électriques préparent déjà leurs nouvelles gammes pour se mettre en conformité. Les utilisateurs, quant à eux, devront s’assurer que leur engin respecte bien les nouvelles normes sous peine de sanction.

Les familles comme les assureurs seront soumises à plus de rigueur. Les contrats d’assurance devront préciser que le véhicule est conforme à la nouvelle réglementation trottinette électrique. En cas d’oubli, la garantie saute. Les municipalités annoncent aussi des campagnes d’information pour expliquer ces nouvelles obligations.

Demain, la trottinette électrique ne sera plus un simple jeu d’enfant, mais un véritable choix de mobilité, encadré et sécurisé. Reste à voir comment chacun relèvera le défi.

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