Trottinettes électriques : respect du code de la route et réglementation en France

135 euros. C’est le montant qui s’abat sur tout conducteur surpris à filer sur le trottoir en trottinette électrique, hors exception municipale. Impossible de l’ignorer : la visibilité est de rigueur la nuit ou quand la lumière manque, mais le casque reste une affaire de liberté, sauf pour les moins de douze ans.

Pas de passe-droit : impossible d’embarquer un passager, vitesse limitée à 25 km/h, obligation d’être couvert par une assurance responsabilité civile. Le cadre légal, bien en place, tranche avec les habitudes parfois relâchées des usagers. Sur le terrain, la règle s’impose, même si certains continuent de la bousculer.

Comprendre la place des trottinettes électriques dans la réglementation française

Les trottinettes électriques, reconnues comme engins de déplacement personnel motorisés (EDPM), ne sont plus des exceptions dans le code de la route. Depuis 2019, elles se voient attribuer des règles précises, dictées par le ministère des Transports. Il ne s’agit plus de circuler au gré de ses envies : le partage de la chaussée se fait désormais avec méthode.

La circulation d’une trottinette électrique EDPM se concentre sur les pistes cyclables. À défaut, seules les routes limitées à 50 km/h en agglomération sont permises. Les trottoirs restent hors d’accès, sauf signalement explicite de la mairie, procédure peu courante. Hors des villes, seuls les espaces dédiés, voies vertes et pistes cyclables, ouvrent leur parcours à ces engins. Cette organisation distingue nettement la trottinette du vélo ou du scooter.

Voici les principales règles qui encadrent la circulation des trottinettes électriques en France :

  • Vitesse plafonnée à 25 km/h.
  • Transport de passager interdit, sans exception.
  • Âge minimum de 12 ans pour conduire.

Ces points placent la France dans le sillage des recommandations européennes, tout en affirmant une volonté forte d’assurer la sécurité et l’ordre dans l’espace public. Fini le temps du flou : les EDPM, autrefois tolérés, sont désormais surveillés de près pour garantir l’équilibre entre mobilité et respect des règles communes.

Quels sont les droits et obligations des utilisateurs au quotidien ?

Un point ne se discute pas : l’assurance responsabilité civile. Impossible d’y couper. Tout utilisateur doit vérifier si sa police d’assurance habitation couvre sa trottinette ou souscrire une formule spécifique. Le défaut d’assurance, partout en France, expose à de lourdes conséquences en cas d’accident.

La vitesse maximale reste figée à 25 km/h. Les contrôles s’intensifient, surtout en ville. Les conducteurs de moins de 12 ans sont écartés du guidon ; c’est une question de sécurité et de bon sens pour protéger les plus jeunes et responsabiliser les familles.

Chaque trajet impose le respect de règles bien établies : circuler seul, ne jamais transporter de passager, rester maître de son engin, même sur une chaussée abîmée. L’usage des pistes cyclables prime. En centre-ville, certaines rues piétonnes tolèrent les trottinettes, mais à vitesse réduite et sans entraver la marche des passants.

Les conducteurs de trottinettes électriques sont soumis à la même rigueur que les cyclistes, avec quelques ajustements propres aux EDPM. Oublier ces règles, c’est s’exposer à des sanctions immédiates, souvent salées et sans appel.

Zoom sur les règles de circulation et la sécurité à respecter

Sur la route, la trottinette électrique ne laisse aucune place à l’approximation. Privilégier la piste cyclable devient la règle, sinon la bande cyclable ou la voie verte. Si aucun de ces aménagements n’est disponible, la route limitée à 50 km/h en agglomération reste l’unique alternative. Les trottoirs sont interdits, sauf signalisation municipale claire. En zone piétonne, avancer prudemment s’impose, avec la priorité laissée aux passants.

Les équipements obligatoires ne manquent pas : feux avant et arrière, catadioptres, avertisseur sonore, deux freins indépendants. Le casque, s’il n’est pas imposé à tous, reste chaudement recommandé, surtout hors agglomération. Les statistiques d’accidents en témoignent : la prudence ne relève pas du luxe.

La vitesse maximale pour une trottinette homologuée ne dépasse jamais 25 km/h. Débrider son engin, c’est risquer la confiscation immédiate et une forte amende. Les enfants de moins de 12 ans, eux, doivent rester à l’écart du guidon.

Quelques règles de base à garder en tête lors de chaque trajet :

  • Respecter les feux et les priorités, au même titre que les autres véhicules.
  • Ne jamais embarquer de passager, la réglementation l’interdit formellement.
  • Maintenir une bonne visibilité, de jour comme de nuit, à l’aide d’équipements réfléchissants.

Ce cadre vise une cohabitation apaisée entre cyclistes, automobilistes et piétons. L’équilibre recherché : garantir la sécurité de tous sans freiner l’élan des nouvelles mobilités urbaines.

Scooter électrique stationne dans zone réglementée en ville

Sanctions, contrôles et évolutions récentes de la législation

Dans les grandes villes, les contrôles ne cessent de s’intensifier. Les forces de l’ordre guettent le moindre écart : non-respect du code, absence d’équipement réglementaire, circulation sur le trottoir. La sanction ne tarde jamais. Rouler là où c’est interdit coûte 135 euros ; débrider sa trottinette, c’est 1 500 euros et la saisie de l’engin.

L’assurance responsabilité civile reste le point de vigilance absolu. Sans couverture, un accident peut rapidement virer à la catastrophe financière. Les compagnies d’assurance proposent aujourd’hui des contrats dédiés, parfois intégrés à l’assurance habitation. Un contrôle peut survenir à tout moment, mieux vaut anticiper.

Depuis septembre 2023, les règles ont évolué pour tenir compte du boom des EDPM :

  • L’âge minimum est désormais fixé à 14 ans pour conduire une trottinette électrique.
  • Les sanctions pour non-respect des règles se sont renforcées.
  • Les contrôles se multiplient dans les centres-villes, à Paris, Lyon et ailleurs.

Le code de la route ne cesse d’évoluer face à la montée en puissance des trottinettes électriques. Chaque nouvelle mesure reflète la volonté d’assurer la sécurité, tout en laissant une place à la mobilité moderne. La rue change de rythme, mais la vigilance reste de mise.

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